Le Tremplin des compagnies est un dispositif qui offre un temps privilégié pour les compagnies professionnelles de travailler dans un lieu dédié à la danse.
Ces temps de résidence, peuvent s'accompagner pour les équipes qui en manifestent le souhait d'un accompagnement artistique, regard extérieur, conseil à l'écriture chorégraphique ou autre. Les sorties de résidence permettent de créer la rencontre entre les spectacles en création et le public, mais également entre les artistes au plateau et les professionnels. Ponctuellement, et à la demande des compagnies, le studio organise des représentations en séances scolaires et en séances tout public des spectacles accueillis.
Si vous êtes intéressés pour être programmés dans notre lieu, contactez nous !
Conte musical à partir de 5 ans.
De et par Clotilde Gilles
Mise en scène : Anne Marcel
Regard extérieur : Alain Larribet
Collaboration artistique : Pierre Deschamps
Dimanche 22 septembre à 11h > séance tout public au New Danse Studio
Elle a 8 ans. Elle a le nez collé à la fenêtre de sa chambre. Elle attend... Le soleil pose son doigt lumineux sur la pierre laissée là, sur une table, dans sa chambre. C’est sa pierre de chance. Bleue. Celle que son papa lui a offert il y a longtemps. "Aujourd’hui j’attrape ma chance ou la chance m’attrape !"
Dans sa main,
La pierre qu’elle serre fort.
Fermer la porte de sa chambre,
Dévaler les escaliers,
Prendre le pas,
Avancer…
Ce spectacle est une ode à la nature et à la découverte de son trésor intérieur.
L'artiste proposera un atelier parent enfant, autour de la musique et du conte samedi 21 septembre
Conte musical à partir de 6 ans
Chant, looper et instruments de cuisine : Lynda Bisch
Petit Pierre, l'ainé d'une famille de pauvres paysan, parvient à faire une fête du moindre repas, même avec trois fois rien, sa créativité transforme un bout de pain sec en "coquille de blé sur sa mer d'eau salée..."
Résidence de création au New Danse Studio fin aout et du 28 octobre au 1er novembre 2024
CONFÉRENCE PERFORMÉE
De et avec Fanny Vignals
Originaire de familles paysannes du Lot, Fanny Vignals est chorégraphe contemporaine et chercheuse en danses afro-brésiliennes. Plus de vingts ans après avoir posé un premier pied au Brésil cette altérité fait aujourd’hui partie d’elle. Cette culture, multiple, qu’elle a eu le privilège de pouvoir choisir comme culture d’adoption, participe à sa quête de réparation en tant que femme et danseuse de haut niveau passée par des formations et expériences de vie traumatiques.
Ses rencontres avec les traditions populaires de ce pays puis avec la spiritualité et la profondeur des danses issues du candomblé, religion afro-descendante, transforment et politisent son parcours. Ce nouvel héritage, par son ancrage à la terre, son lien organique à la musique et son sens de la communauté et de la fête, la reconnecte aux cultures occitanes jugées régressives et laides au temps de ses grands-parents. De part et d’autre de l’océan, ces pratiques issues de traditions non-institutionnalisées sont mal connues et parfois méprisées par l’orthodoxie culturelle. Pas assez « épurées », pas assez distancées ? Trop rythmiques, trop généreuses, trop joyeuses ?
À travers cette conférence performée et l’itinéraire de cette artiste-chercheuse se pose la question de l’identité, plurielle, gagnée, reconstruite. Transitant entre de multiples héritages, la danse de Fanny Vignals croise des savoirs culturels et cultuels parfois discordants. « D’où vient mon corps ? Quelle est sa(ses) culture(s) ? Celle d’où je viens ou celles qui me composent ? Entre deux continents, un ex- colonisateur et un ex-colonisé, entre art, espaces sacrés et espaces profanes, entre toutes les danses qui m’habitent, quel est cet endroit d’où je parle, cet endroit d’où je danse ? ».
Résidence de création fin novembre 2024
Marionnettes. Tout public et jeune public de 2 à 8 ans
De et avec Mathilde Defromont
Représentations scolaires et familiales, décembre 2024
Chiffon est une petite fille si discrète qu’elle en oublie ses émotions. Après un orage qui a dispersé ses moutons dans la montagne, elle part à leur recherche. Trouillette, Misère, Scrogneugneu et Yopla une fois retrouvés, lui font part chacun à leur tour, de ce qu’ils éprouvent…
La comédienne, seule en scène, manipule les marionnettes pour raconter une histoire drôle et sensible :
Grâce à l’humour, à la poésie et à des images simples, cette histoire propose un voyage au travers des émotions.
Que sont-elles à l’intérieur de nous, et comment pouvons-nous les reconnaître?
C’est également une invitation pour évoquer le fait que nous nous construisons au gré des rencontres, des échanges.
Sans être moralisatrice, l’histoire permet à l’enfant de s’identifier tantôt à Chiffon, tantôt aux moutons.
Parfois fileuse et conteuse, parfois marionnettiste, la comédienne utilise l’univers de la laine pour concrétiser le propos du spectacle: les moutons, la toison, le rouet et la fabrication du fil coloré.
Conférence désarticulée pour spectateurs en chaises longues.
Spectacle tout public à partir de 7 ans
De et avec Lucie Catsu et Martin Thérain
Installez-vous confortablement dans une chaise longue, tout est prévu, même le petit coussin moelleux
pour la tête... Détendez-vous, vos paupières sont lourdes, vous n’avez plus rien à faire…
Cette incroyable conférence est prévue depuis longtemps ! 17 intervenants prestigieux de différents horizons : philosophie, sciences économiques et sociales, coaching d’entreprise, art du bien vivre, Grande Histoire et petits contes… Tout a été prévu pour ces 3h de discours palpitants !
Nous allons enfin assister à un débat constructif et obtenir une réponse à cette grande question : ne rien faire, est-ce bien ou mal ?
Mais voilà, Lucie Catsu qui a organisé tout cela (et qui devait aller chercher tous les intervenants à la gare) a eu une panne d’oreiller. À l’heure du grand débat, personne n’est là…
Enfin presque personne, il y a bien sûr Bibi, technicien râleur, multi-tâche, tire-au-flanc, mais néanmoins jongleur espiègle et musicien tout-terrain ! Et Charlotte, élue à la culture, émotive hyperactive, hyper tendue, dont le pire cauchemar devient réalité : devoir prendre la parole en public…
A eux deux, ils vont bon gré mal gré relever le défi : mettre les bouchées doubles et jouer tous les rôles
pour que la conférence ne soit pas annulée…
Finalement ça ne durera qu’une heure au lieu des trois prévues, mais c’est promis, vous ne serez pas déçus !
Résidence de création du 24 février au 1er mars 2025
Solo pour une danseuse
De et avec Carine Desset
"Danses d’extérieur est un événement unique, il s’inspire des lieux, et révèle des espaces, des habitudes, des élans, des histoires.
Comment les lieux me transforment-ils ? M’invitent-ils, me bougent-ils ? Comment est-ce que j’y prends places et positions, réveillant des points de vue, des images ordinaires, connues, décalées, suspendues… Certaines sont déjà là, comme en attente de prendre formes, d’autres arrivent en lien avec l’instant, la lumière, le son, les présent·es...
Ainsi, je suis touchée par l’espace autant que je le touche. Je suis impactée par l’environnement autant que je le fabrique, le façonne par mon regard et mon interprétation dans l’espace.
Je me laisse emmener, me relie, de manière singulière, par le poids de mon corps, et mon regard à un lieu. Des images arrivent. Mon espace intérieur se transforme, et se trouve porté vers le mouvement, dans cet aller-retour permanent entre l’espace du dedans et la vision du dehors, dans cette porosité entre l’intérieur et l’extérieur. Qu’est ce que je choisis de donner à voir, de garder pour moi, qu’est ce que je suggère, retarde, illumine, provoque ?"
En résidence de création du 14 au 19 avril 2025
Sortie de résidence publique jeudi 18 avril 2025
Avec : Caroline Jaubert et Gilles Jaubert
Regard extérieur : Pauline Cavanna
Production la Passée
Résidence de création et sortie de résidence 2025.
C’est la rencontre entre une fille, son père et Jackson Pollock. Un projet qui a pour toile de fond ce qui lie une danseuse, un artiste tétraplégique et la peinture expressionniste du XXème siècle de Jackson Pollock, peintre-danseur, chef d’orchestre de la création « in-time ».
A la fois hommage et inspiration, ''Ni commencement, ni fin'' met au cœur de la création le travail de ce peintre qui lui même plaçait au centre de son travail le corps comme médium du geste artistique.
"Plonger dans la toile comme Pollock, c’est plonger dans l’inconscient, les rêves, les peurs, les espaces cachés, les silences, les rires ; laisser remonter à la surface une matière, une peinture où le corps et les mots sont pinceaux."
''Ni commencement, ni fin'' est un duo d'amour, une danse passion, une œuvre plastique en train de se créer sous les yeux du spectateur.
« Un critique a écrit que mes tableaux n'avaient ni commencement ni fin. Il ne l'entendait pas comme un compliment, or c'en était un. C'était même un beau compliment. Seulement il ne le savait pas. » Jackson Pollock