le tremplin des compagnies

Cie Ona Tourna/Infinun.e
Cie Ona Tourna/Infinun.e

Le Tremplin des compagnies est un dispositif qui offre un temps privilégié pour les compagnies professionnelles de travailler dans un lieu dédié à la danse.

 

Ces temps de résidence, peuvent s'accompagner pour les équipes qui en manifestent le souhait d'un accompagnement artistique, regard extérieur, conseil à l'écriture chorégraphique ou autre. Les sorties de résidence permettent de créer la rencontre entre les spectacles en création et le public, mais également entre les artistes au plateau et les professionnels. Ponctuellement, et à la demande des compagnies, le studio organise des représentations en séances scolaires et en séances tout public des spectacles accueillis.

 

Si vous êtes intéressés pour être programmés dans notre lieu, contactez nous !

 

 


saison 2022-2023

compagnie FAUVELLE

"CE QUE LA NUIT NOUS MURMURE''

Conte musical dessiné

Avec Lynda Bisch et Juliette Armagnac

 

“Si vous voulez aider un enfant, ne dites pas que le monstre n’existe pas. Car l’enfant le voit, lui.”
extrait du carnet d’interprétation des rêves de Dominique Armagnac

 

Les rêves appartiennent au monde de l'indicible. Parfois il n'en reste comme traces,qu'images, sons ou sensations. Ce que la nuit nus murmure raconte l'histoire d'une enfant qui a pu se libérer du joug de ses cauchemars grâce à une oreille attentive et un apprentissage atypique. Au centre de cette création, le concert animé et pour piliers narratifs de cet édifice, le son et l'image.

 

Résidence de création au New Danse Studio :

- du 11 au 15 juillet 2022

- du 15 au 19 octobre 2022



compagnie LES TOUPIES D'AGRADO

''A LA LIGNE''

D'après ''A la ligne, feuillets d'usine'' de Joseph Ponthus

 

À l’initiative de et avec : Benjamin Meneghini
Mise en espace : Félicien Graugnard

 

« Le 9 octobre, j’offre un livre à un ouvrier à la retraite. Les récits de la vie ouvrière vécus de l’intérieur sont suffisamment rares pour se dire que le récit va faire mouche auprès d’un homme qui a construit une partie de sa vie autour de l’usine. Et comme on achète souvent un livre pour les autres parce qu’on a soi-même envie de le lire, je démarre la lecture.
Dès les premières pages les mots alimentent mes veines, le sang de l’usine vient réveiller mes muscles et mon corps se remémore les 3x8. La langue est affutée comme le crochet auquel pendent les carcasses. La langue suit la cadence infernale de l’intérimaire. La langue puise dans la poésie ouvrière pour raconter l’usine telle qu’elle est : brute. Surtout, la langue respire, se moque, sue, transpire, pue. Son organicité exige le corps de l’interprète, un espace de jeu et des publics. Ce livre, c’est À la ligne ; cette langue, c’est celle de Joseph Ponthus. L’ouvrier à la retraite, c’est mon père.
Issu du milieu ouvrier, c’est parce que je ne savais pas quoi faire de ma relation aux mots que j’ai investi le champ du théâtre. Dans cette adaptation, il est question de cultures populaires où Apollinaire, Aragon, Barbara, Christophe Maé, Johnny1 et Trenet prennent leur place entre les lignes de bulots et les découpes de
porcs.
Joseph pointe, retrouve Mohammad, Fabrice, Kevin ou Nadine. Loin des stéréotypes éprouvés, on découvre un monde où même si l’usine broie les corps, l’humanité respire par tous les pores. S’aventurer dans cette odyssée ouvrière, c’est accepter que les cultures populaires soient empreintes d’humour, de folie, de poésie, de lyrisme brut, d’excès, de passions, de pudeur. En poussant le curseur de l’exploitation vers l’impossible, on accède à une folie ordinaire. En poussant cette folie ordinaire, on finit par rigoler de soi. C’est par le prisme de l’humour que nous passons par la conserverie froide et humide, pour mieux entrer à l’abattoir.
En donnant à voir les nombreuses facettes d’un monde méprisé, apitoyé et dédaigné on aperçoit des failles du monde contemporain. 20% de la population active appartient au monde ouvrier.
Il est important qu’elle ait sa part dans la fiction, dans cet endroit de tous les possibles : de l’absurde à la tragédie, avec la même exigence poétique. Parce que tout ça, on devrait pouvoir le raconter. »
Benjamin Meneghini

 

Résidence de création : du 26 octobre au 4 novembre2022

Rencontre avec les élèves du Lycée Lavoisier : mars 2023



compagnie LA VIREVOLTEE

"SOUFFLE"

Duo danse et guitare

Avec Mathilde Rader et Antoine Petit

 

Une histoire se déroule entre deux êtres comme un souffle invisible qui se diffuse et circule.
Chacun joue, danse en harmonie l’un avec l’autre, guidé par le vent, le sauvage, l’air, l’abandon du désir, bercé par la tendresse, élevé jusqu’aux cimes des arbres.
Chacun se cherche, se questionne sur l'autre, essaie de l'apprivoiser de façon douce et sensible, parfois dure et orageuse. Ils communiquent sans contact, ni parole et se rencontrent à travers leur langage.

 

Représentation tout public à partir de 14 ans :  samedi 29 avril 2023 à 18h



CLOTILDE GILLES

"GRAINE DhISTOIRE"

Conte et musique

De et avec Clotilde Gilles

 

Un gros pépère violoncelle qui se réveille

Une histoire d’animaux, une histoire de solidarité

Des instruments prenant corps en personnages

Des chansons douces et malicieuses,

Un conte qui fait peur… mais pas trop

 

Gros pépère violoncelle se réveille. Il se présente en musique, timide, à l’aise, joyeux, ému… il parle. Tour à tour, il est objet, grenier, terre à planter, personnage… Tantôt voix de l’histoire, tantôt simple accompagnateur le temps d’une chanson, le violoncelle est l’élément visuel et sonore principal.

D’autres petits instruments viennent nous rendre visite le temps d’une histoire. Devenu personnage, l’instrument se mêle à l’imaginaire et le temps du conte, la flûte devient brouette qui roule et roule…

Les chansons nous racontent la curiosité de l’enfance, ses câlins, ses jeux de détournement.

Des chansons aux contes choisis, le répertoire est traditionnel, à la sauce Clotilde Gilles.

 

Représentations scolaires de 2 à 6 ans du jeudi 26 au vendredi 27 janvier



compagnie de la grande ourse

"COMME UN PRINTEMPS FRAGILE"

 

Il semblerait bien que toute rencontre amoureuse soit semblable à un printemps fragile. Que cette étrange sensation qui électrise tout notre être nous bouleverse si profondément que nous perdions tous repères, prêts à tout donner, à tout inventer pour voir s’épanouir - quelque soit la saison que nous traversions- un espoir de printemps.

 

Avec ce nouveau spectacle qui métisse différentes formes de récits telles que les contes, les mythes, les témoignages, avec la musique et la danse, La Compagnie de La Grande Ourse poursuit son exploration d’une forme singulière de spectacle, pour dire autrement ce qui déroute et enchante les humains que nous sommes.

 

 

Représentation tout public, à partir de 14 ans 

Samedi 4 mars 2023

Photo Christophe Péan
Photo Christophe Péan


PATRICE DE BENEDETTI

"MICHELE''

Solo pour elle

Création 2023-2024

" La tentation est grande, de finir le triptyque sur le même mode créatif.

Commencé en 2014 avec JEAN, solo pour un monument aux morts, la petite histoire mêlée à la grande.

Poursuivi en 2018, avec VOUS ÊTES ICI, solo pour des milliers, la trajectoire de deux frères mêlée aux grandes trajectoires des migrants.

 

Ce procédé sur ces deux soli « mille feuilles » m’a permis de mettre de la distance entre mon histoire et l’Histoire, et de rendre mes récits universels.

J’ai pu ainsi mettre en résonance le moindre coup de coude de mon père avec les mots du géant Jaurès, le moindre élan lumineux de mon frère sur un stade avec les millions d’étoiles dans les yeux des gosses des quartiers pauvres d’ici et d’ailleurs.

 

Là, avec ce troisième volet sur ma mère, je suis coincé.

Sa trajectoire n’a rien de spectaculaire, d’extraordinaire, elle vit seule dans un appartement aux volets souvent mis clos.

Sa vie est faite de maladresses, de rencontres malheureuses, sur fond de paranoïa.

Et pourtant, quand il a fallu s’oublier pour ses deux grands fils elle n’a pas hésité.

Elle n’a pas réfléchi, intellectualisé la chose comme je suis en train de le faire.

Elle l’a fait, et ce pendant des décennies.

 

Voici les mots que je pose dans mes cahiers pour essayer de raconter son histoire : courage, instinct de survie, force, abnégation, etc.

Tous finissent soulignés, rayés, remis, machés et remachés au bout de deux pages.

Un seul résiste et cherche sa définition au fil des pages : la foi.

La foi est partout dans sa vie, une foi naturelle.

Comme ma mère, sa présence est discrète mais tenace.

Ecrite dans la marge mais indélébile.

Comme ma mère. "

Distribution

Auteur, scénographe, chorégraphe, interprète : Patrice de Bénédetti 

Soutiens : co-productions et pré-achats en cours de recherche 2023

Co-productions : Les Tombées de la Nuit (Rennes) / l’Usine Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille - Toulouse Métropole) / L’Atelier 231 Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Sotteville lès Rouen) / Les Fabriques Réunies en Nouvelle Aquitaine : Graines de Rue à Bessines sur Gartempe, Musicalarue à Luxey, Grand Poitiers en partenariat avec la Villa Bloch / La Lisière–  Bruyères le Châtel / New Danse Studio - Brive la Gaillarde

 

Soutiens : Le Citron Jaune Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Port Saint Louis) / Karwan (Marseille)  en accueil en résidences d'écriture

 

Résidence de création : du 27 mars au 1er avril 2023

Sortie de résidence publique : samedi 1er avril à 17h30, au New Danse Studio



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La programmation des éditions précédentes
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LP

Association New Danse Studio 

9 rue Lucien Rousset - 19100 Brive

Tél: 05 55 87 08 38/06 01 07 17 02

newdansestudio@gmail.com

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